Éducation, devoir de mémoire, discrimination, prévention de la radicalisation, le maire Patrick Haddad veut faire de la ville une référence en matière de lutte contre le racisme et l’antisémitisme.
Montrer Sarcelles telle qu'elle est. Une ville cosmopolite de 60 000 habitants, composée d'une centaine de communautés, de toutes origines, toutes cultures, toutes religions.
Patrick Haddad, Maire de Sarcelles et Conseiller départemental du Val d’Oise, a signé en juillet 2019, un plan territorial de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations, en partenariat notamment avec la Dilcrah (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT), la Licra (Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme), SOS racisme, l’UEJF (Union des étudiants juifs de France), l’agglomération Roissy-Pays-de-France.
Tout un travail sur la mémoire est également pensé. « À Sarcelles, nous reconnaissons les histoires et souffrances passées des communautés, dans lesquelles la France est impliquée ou pas. L'idée est de créer une mémoire collective », détaille Patrick Haddad. Expositions, documentaires, témoignages d'anciens déportés, de résistants, rencontre entre les habitants, le champ d'action se veut large.