Vidéoprotection : une volonté commune

Depuis le 1er septembre 2013, c’est la communauté d’agglomération qui est chargée de la gestion et de l’exploitation du système de vidéoprotection des espaces publics des communes d’Arnouville, Garges-lès-Gonesse, Sarcelles et Villiers-le-Bel. Près de 170 caméras sont prévues à ce jour.

Les priorités et les objectifs

Les villes de Val-de-France ont exprimé des priorités concernant les lieux d’implantation de ces caméras.

L’objectif est de les installer dans des lieux très fréquentés ou connus pour être des espaces où se sont déroulés des actes d’agression ou de dégradation de biens publics ou privés.

Les périmètres vidéoprotégés retenus en priorité par les communes sont les lieux et les espaces les plus fréquentés : les abords des établissements scolaires, des établissements publics dont les établissements sportifs, des marchés et des centres commerciaux, des gares, des lieux de retrait d’argent, des lieux de culte, les carrefours routiers et la voie publique, etc.

Une charte pour garantir les libertés publiques

Val-de-France appliquera la réglementation très précise qui existe en la matière et, en complément, a entrepris d’élaborer une charte afin que toutes les conditions soient réunies pour garantir le respect de la liberté de chacun. Cette réflexion s’inspire des pratiques en place dans d’autres collectivités ainsi que la « Charte pour une utilisation démocratique de la vidéosurveillance », élaborée par le Forum européen pour la sécurité urbaine, qui énonce sept grands principes éthiques : légalité, nécessité, proportionnalité, transparence, responsabilité, supervision indépendante et implication des citoyens.